comportementaliste Landes

L'anxiété de séparation

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La plupart du temps voilà la cause du problème : « L’anxiété de séparation ». Ce terme regroupe des comportements que je vais détailler plus loin.


Quand il s’agit d’une réelle anxiété de séparation (nous allons voir que ce n’est pas tout le temps le cas), elle est due le plus souvent au fait que le chiot a été retiré trop tôt de sa mère, celle-ci n’ayant pas eu le temps de terminer son éducation de base. En l’occurrence : Le détachement. C’est une phase au cours de laquelle la chienne va apprendre à son chiot à se détacher progressivement d’elle et à se débrouiller tout seul.


Comme vous n’avez surement pas comblé cette lacune quand vous l’avez eu tout jeune chiot, ce trou dans son apprentissage va induire un hyper attachement à ce qui ce rapproche le plus de sa mère ; c’est-à-dire : Vous !


Les souillures 

Il ne faut pas confondre les souillures dues à un mauvais apprentissage de la propreté ou bien celles dues aux comportements d’un chien dominant qui « marque son territoire » avec celles dues à une anxiété de séparation. En effet, dans ce cas, le chien va déféquer et uriner dans toute la maison de façon désordonnée et excessive et s’arranger pour en mettre partout avec ses pattes. Dans les autres cas, ce sera plus localisé.

Les destructions

Là non plus, il ne faut pas confondre le mordillement naturel des chiots quand « il fait ses dents » ou bien la destruction d’objets particuliers qu’il prend pour des jouets avec la destruction systématique de tout ce qui lui tombe sous les crocs, de préférence ce qui porte l’odeur de son maître. Dans certains cas, les dégâts occasionnés sont spectaculaires.

Les vocalises

Ce ne sont pas des aboiements proprement dit mais plutôt des jappements, des hurlements ou de longues plaintes se terminant en pleurs ou encore des geignements. Les vrais aboiements seront employés, entre autres, pour interdire un territoire (la maison) ou pour alerter.


Cette anxiété de séparation peut également se traduire par une tendance à se replier sur lui-même, des conduites infantiles (… de chiot alors qu’il est adulte) ou des apparitions de TOC (Troubles Obsessionnels Convulsifs)*

*voir descriptif fiche « comportements répétitifs et obsessionnels »